1009. A Maria Antònia Freixes
Bordeaux, le 14 novembre 1940
Nous sommes tous <en bonne santé> bien que <fatigué>s par le caractère provisoire de notre installat[ion].1 Je sais avec quel heroïsme Louis s’est fut <tue>r devant l’ennemi.2 Continuer à m’envoyer de vos <nouvelles>. <La famile> Climent3 <va bien>. Ne l’oubliez pas dans ses <besoins>.4 Pas reçu des <nouvelles> directes de notre ami Max. Je <travaille> à parfaire ma thèse et mon livre de poèmes.5 Conformément à votre annonce,6 un premier envoi d’argent de Max <a été reçu> hier.7 Je ne renonce pas à mon projet d’<aller> chez oncle Pompée.8 Mais je crois devoir attendre quelque temps l’évolution des événements et une invitation formelle de lui. Remerciez de ma part M. Berthaud.9 Je voudrais bien voir l’écriture d’Antonie!10
<Affectueuses pensées. Baisers> de ma femme et d’Eulalie.11 <Signature>
C. Riba
Targeta postal. «Carte postale» amb text preimprès que dono entre antilambdes, completat per Carles Riba. Adreçada a: «Mademoiselle / Marie Antoinette F. Jover / 7, rue de la Tour / Vichy / (Allier) per C. Riba/ 27, rue Ducau / Bordeaux / (Gi.)». En poder dels hereus de la destinatària. Reproduïda, sense transcriure, per Julià Guillamon, que me la féu conèixer, a El dia revolt. Literatura catalana de l’exili (Barcelona, Empúries, 2008, p. 446).
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